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MINTZBERG : facteurs de conception


Les dispositifs de liaison


Une fois les postes de travail conçus, la superstructure élaborée et les systèmes de planification et de contrôle mis en place, il subsiste encore des interdépendances entre les activités que l’organisation essaie de résoudre par le mécanisme d’ajustement mutuel.

L’ajustement mutuel existe de manière informelle en dehors de la structure formelle de l’organisation mais il peut aussi être incorporé à la structure formelle de l’organisation par des dispositifs conçus pour encourager les contacts entre les individus.


Comités permanents et groupes de travail



Postes de liaison et cadres intégrateurs


  Les comités permanents regroupent des personnes de différentes unités qui se réunissent régulièrement pour traiter de sujets d’intérêts communs. Leur composition est stable. Ce moyen de communication peut avoir pour fonction de transmettre des informations, de conseiller la Direction, de supporter tout ou partie du déroulement d’un processus de décision, de déclencher un processus de décision.
  Les groupes de travail sont crées pour accomplir une tâche particulière. Ils sont dissous lorsqu’elle est accomplie. Ils peuvent émerger de façon informelle, une réunion impromptue organisée par des individus pour résoudre un problème immédiat, ou de façon formelle, groupe formé officiellement pour résoudre un problème de plus grande ampleur dans un délai donné, structuré par des réunions régulières avec des ordres du jour et des comptes rendus.

  Les postes de liaison : lorsque la coordination entre deux unités requiert des contacts très intenses, l’organisation crée des postes de liaison dont le titulaire a pour mission d’assurer ces contacts en court-circuitant la hiérarchie. Ces postes n’ont pas d’autorité formelle, mais le titulaire qui se trouve au carrefour de nombreux canaux de communication peut acquérir parfois un pouvoir informel considérable.
  Les cadres intégrateurs sont des postes de liaison qui ont une autorité formelle sur plusieurs unités lorsqu’un pouvoir est nécessaire pour intégrer les activités de différentes unités dont les buts propres ne sont pas nécessairement en harmonie avec les buts globaux de l’organisation. C’est par exemple le cas d’un directeur de projet qui doit assurer la cohérence et la convergence des tâches de plusieurs unités études, développement, production, commercialisation.

Le cadre intégrateur, homme de pouvoir

Une partie du pouvoir détenu par les responsables des unités quitte ceux-ci pour aller chez le cadre intégrateur. Le pouvoir du cadre intégrateur concerne en général des éléments de processus de décision mais ne s’étend pas à l’ensemble de l’autorité formelle des unités.

Son travail est difficile parce qu’il doit influencer des personnes sur lesquels il n’a pas d’autorité formelle. Au carrefour de plusieurs canaux de communication et de décisions il exerce son influence grâce à l’accès privilégié qu’il a à l’information. La confiance qu’il suscite par ses connaissance d’ensemble et l’orientation générale dont il est investi, le place au-dessus des conflits d’intérêts entre les unités. Il gère les processus de décision sans pour autant être le décideur.

Le cadre intégrateur agit de façon à faciliter la circulation d’informations, la résolution de problèmes et la prise de décision.

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