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MINTZBERG : facteurs de conception


La standardisation du comportement



Lorsque l’organisation veut limiter la marge de manœuvre des individus et réguler leur comportement elle a recours à la spécification du travail.


Les processus de travail et les résultats sont standardisés grâce à la spécification du travail qui agit sur le flux de travail et sur les flux d’informations régulés.


Ce levier conduit à la spécialisation horizontale et verticale du travail. La capacité de gérer et d’administrer le travail n’est plus chez l’opérateur mais chez l’analyste de la technostructure qui conçoit les tâches de façon à ce qu’elles soient étroites et réalisables par du personnel peu qualifié.


La spécification du travail est utilisée lorsque les tâches requièrent une coordination précise et que l’organisation recherche une stabilité de son fonctionnement en limitant la variabilité des comportements afin de prévoir le maximum d’éventualités pour contrôler efficacement le travail.

La spécification du travail prend différents degrés d’intensité :
  Spécification liée au poste : l’organisation spécifie le travail du poste (par exemple des gammes opératoires)
  Spécification liée au travail : l’organisation précise les instructions liées à l’exécution d’un travail indépendamment du poste (par exemple instructions d’installation ou de maintenance d’une machine utilisée par l’opérateur)
  Spécification par règlements et procédures valables pour toute situations indépendantes du poste et du travail effectué (par exemple règles de sécurité).

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