Parmi
les multiples acceptions du mot performance
je retiens la capacité d’une activité à atteindre un
résultat attendu avec des ressources identifiées,
allouées et utilisées.
La
performance concerne n’importe quel type d’activité de
la vie concrète dès lors que l’on sait l’identifier, la
décrire et la caractériser.
L’amélioration
de la performance consiste à atteindre le résultat
attendu avec moins de ressources ou obtenir un résultat
supérieur avec les mêmes ressources.
La
performance est l’enjeu de toute entreprise, l’obsession
de tout chef d’entreprise car c’est la clé de la survie
individuelle et collective.
La
performance
est un équilibre fragile, qui n’est jamais durablement
acquis, à l’image du tonneau des Danaïdes qui se vide au
fur et à mesure qu’on le remplit.
La
performance est volatile.
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Les
acteurs de l’obtention de la performance sont les femmes
et les hommes de l’entreprise.
L’obtention
de la performance
s’appuie
sur le management
des
hommes et des femmes qui travaillent et coopèrent
ensemble pour atteindre des buts partagés par tous.
Ces
hommes et ces femmes sont liés par une organisation
humaine qui structure les comportements de chacun, anime
les relations entre tous et régule les actions afin
qu’elles ne soient pas laissées uniquement aux
initiatives individuelles ce qui conduirait à des
mouvements désordonnés, parfois contradictoires qui
finiraient par annuler leurs effets.
Le
management
est un équilibre instable, sous tension, agressé de
toute part, perpétuellement remis en cause. Il ne repose
que sur les hommes et les femmes de l’entreprise, sur
leurs forces et leurs vulnérabilités aux aléas de la
vie.
Le
management est fugace.
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