L’arborescence
est fréquemment utilisé pour représenter une organisation,
une situation, un ensemble d’évènements.
Ce
modèle
est
commode,
facile
d’emploi.
Il
contient
implicitement
les
notions
de
causalité
(cause-effet)
et
de précédence ou d’antériorité (avant-après).
Une
arborescence
a
un
début
et
une
fin
(la
racine
et l’ensemble des
éléments
terminaux).
L’arborescence
est
adaptée
pour
représenter
des
situations
mécanistes
et déterministes.
L'arborescence
permet de construire la hiérarchisation des indicateurs,
leur agrégation vers le haut et leur décomposition vers
le bas. Elle n'apporte que peu d'aide sur leur
pertinence.
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Le
concept de système
pour représenter une situation réelle est beaucoup plus
riche que l’arborescence en mettant l’accent sur
l’ensemble des relations entre tous les éléments avec les
notions d’action-réaction (plus riches que les notions de
causalités) et de rétroaction (indispensable pour
comprendre l’équilibre et le pilotage du système).
Un
système
n’a
ni
début
ni
fin
mais
une
frontière
entre
l’intérieur
du
système
étudié
et
l’environnement
où
il
se
trouve
(l’extérieur).
Le
système est adapté pour représenter des situations
vivantes, dynamiques soumises à des contraintes peu
prévisibles ou aléatoires.
La
vision système permet de construire les indicateurs de
pilotage de l'organisation et notamment d'aborder les
questions de fond pour chaque indicateur : à quoi il
sert, à qui il sert, comment s'en sert-on. Partant des
réponses à ces questions on peut alors construire les
indicateurs et leurs process d'élaboration au juste
nécessaire en évitant de générer du travail inutile que
l'on constate malheureusement trop souvent.
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