Gaspillages
principaux
•
Les
productions excédentaires
par
rapport
au besoin du client (client final ou client interne).
Elles génèrent des stocks inutiles (argent immobilisé)
ainsi que les coûts associés au stockage sans valeur
ajoutée (surfaces et bâtiments, manutention,
surveillance, entretien, gestion). Ces stocks doivent
parfois être détruits car frappés par une date de
péremption, détériorés par l’action du temps ou devenus
obsolescents.
•
Les
productions défectueuses qu’il
faudra
soit détruire (perte pure de la matière et de la valeur
ajoutée) soit retoucher (travail supplémentaire sans
valeur ajoutée supplémentaire vendable).
Gaspillages
secondaires
Il
proviennent d’autres sources de gaspillages plus ou
moins dissimulées et donc moins directement visibles.
•
Les attentes entre postes de travail.
•
Les transports et les manutentions sans valeur ajoutée.
•
Les usinages ou les façonnages non nécessaires pour les
opérations suivantes ou inutiles pour le client.
•
Les
gestes
opératoires inutiles.
•
Les
surfaces
inutilisées ou mal utilisées.
•
Les documents et les informations surabondants.
etc.
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Gaspillages
sournois
•
Des stocks mal contrôlés entraînent des ruptures
d’approvisionnement que l’on imputera à une capacité de
production insuffisante. L’usine augmente le programme
de production planifié en central pour éviter les
ruptures de stock, ou investira dans des équipements
supplémentaires qui produiront encore plus de stock.
•
Une main-d’œuvre excédentaire va générer du travail non
indispensable sans surcoût de main-d’œuvre, mais qui va
consommer inutilement de l’énergie et de la matière.
• La
gestion de la performance par la maximisation du taux de
rendement conduit à produire plus que nécessaire et donc
à augmenter inutilement les stocks. Il est illusoire de
penser que produire plus ne coûte rien au prétexte que
les ouvriers sont là et sont payés, et que le seul coût
supplémentaire est celui de la matière qui générera du
chiffre d’affaires plus tard, quand le produit fini sera
vendu plus tard.
•
Les attentes ou retards dus à des déficits de
coordination ou à des plannings non respectés.
•
Les incompréhensions par manque de clarté des documents
qui diminuent l’efficacité du travail.
•
Les
surfaces
excessives par rapport aux besoins réels entrainant des
coûts non productifs (loyers, chauffage, entretien,
etc.).
etc.
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