Juste-à-temps
/
juste nécessaire
Le
juste-à-temps contribue à réguler le flux de production
pour qu’il soit continu.
Il
coordonne les individus dans leur travail. Tous les
produits s’écoulent entre les ateliers, se combinent les
uns aux autres jusqu’à l’assemblage du produit final qui
sera vendu et génèrera le chiffre d’affaires.
Tout
se passe comme un liquide qui circule de façon continue
et harmonieuse dans une tuyauterie sans tarissement ni
refoulement.
Dans
le fonctionnement juste-à-temps le stock de produit dans
les atelier est réduit au minimum : c’est le nombre
de pièces qui seront consommées durant le délai
s’écoulant entre la demande par l’atelier aval et la
livraison effective par l’atelier amont.
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L’autonomation
/ zéro défaut
L’amélioration
de la productivité est généralement obtenue en
mécanisant et en automatisant les opérations de
fabrication. Les machines sont surveillées par un
opérateur qui intervient en cas de production
défectueuse. La conformité des pièces ou des assemblages
produits est surveillée par des contrôles unitaires ou
statistiques. Un taux de rebut acceptable permet de
piloter la production.
Taiichi
Ohno propose une approche toute différente en rendant
les
machines « intelligentes pour
qu’elles soient capables de s’arrêter d’elles-mêmes dès
qu’elles produisent une pièce défectueuse. C’est un
investissement qui parfois peut être coûteux et dont le
but n’est pas de produire plus de pièces mais de ne pas
produire de pièces mauvaises.
Cette
logique n’est pas toujours facile à défendre dans un
système de gestion de production classique où produire
quelques pièces mauvaises semble moins pénalisant que
d’arrêter la production.
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