Mintzberg
propose
cinq
mécanismes qui
sont
utilisés par une organisation pour coordonner le travail
de ses membres, auxquels j’ai ajouté un sixième, la
planification des actions car ce mécanisme est très
structurant dans les situations de travail organisées en
mode projet.
•
Supervision
directe
:
une personne est investie de la responsabilité du
travail d’autres personnes. C’est le plus puissant des
mécanismes de coordination. C’est
la hiérarchie d’autorité représentée par l’organigramme
: « qui
est
le chef de qui ».
•
Standardisation
des procédés
: le contenu du travail est spécifié (gammes
opératoires,
instruction de travail, procédures)
•
Standardisation
des résultats
:
les caractéristiques du produit ou du service sont
spécifiées (plans,
spécifications techniques, règles de présentation d’une
note, etc.)
•
Planification
des actions
: le
moment
où un résultat doit être obtenu est fixé (programmes,
plannings)
•
Standardisation
des qualifications
: la qualification et le savoir sont formalisés lorsque
la formation ou l’expérience de celui qui exécute le
travail est spécifiée (diplômes,
parcours professionnel), les
normes
de l’entreprise sont connues
(culture d’entreprise, système de valeurs, …)
•
L’ajustement
mutuel
: coordination du travail par simple communication
informelle verbale ou écrite, fortuite (coup
de téléphone, rencontre, note, discussion devant la
machine à café, etc.)
ou structurée (réunion,
compte-rendu, groupe de travail). L’ajustement
mutuel
intervient aussi dans des réunions structurées (comités
de direction, réunions de service, réunions de reporting,
réunions de groupe de travail, réunions de pilotage ou
de suivi de projet, etc.)
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